Chorégraphie : Sébastien Bertaud
Musique : Johann Sebastian Bach, Le clavier tempéré, extraits
Lumière : Yann Divet
Costume : Cathy Garnier
Danseurs : Marie Breuilles, Manon Kolanowski, Francesca Masutti, Hortense Quentin de Gromard, Léa Pougheon,
Léa Salomon, Cyprien Bouvier, Robin Chaput, François Doré, Jean-Baptiste de Gimel, Donovan Delis-McCarthy
« Clavier bien tempéré, ou préludes et fugues dans tous les tons et demi-tons (…). Pour la pratique et le profit des jeunes musiciens désireux de s’instruire et pour la jouissance de ceux qui sont déjà rompus à cet art. » J.S. Bach
« Réalisée dans le cadre de l’académie chorégraphique de l’Opéra, à l’invitation et sous le regard de Benjamin Millepied, cette création est pour moi l’occasion d’une incursion dans cette œuvre de Johann Sébastian Bach et un premier travail de groupe. J’ai souhaité proposer aux élèves du Conservatoire,
une architecture chorégraphique qui s’appuie sur le vocabulaire de la danse classique tout en s’inscrivant dans une perspec- tive contemporaine afin de leur donner la possibilité d’expéri- menter différentes qualités de mouvements et de déployer leurs potentialités. Ainsi, différents mouvements d’ensemble, duo, trio, quatuor (…) s’entrelacent, à la recherche de la fluidité et des contrastes, de l’esquisse et de l’élan. Pour donner à voir une interprétation chorégraphique de la partition, celle de nos moments de recherche partagés en studio. » S.B
Presse:
« En conclusion de cette première partie était créé Esquisse de Sébastien Bertaud, Sujet dans le Corps de ballet de l’Opéra. Bertaud a déjà signé plusieurs pièces de grand intérêt. C’est un chorégraphe dans l’âme, toujours capable de se renouveler, de proposer des idées différentes, une approche neuve de son rapport à la musique et au corps.
Sous des néons permettant de magnifiques effets de contrejour où se dessinent avec subtilité les silhouettes des danseurs, il a conçu une superbe pièce néoclassique, sur pointes et dans la sobriété de costumes fluides et simples mettant en valeur la ligne des interprètes, leur travail de pieds, la tension rigoureuse des jambes. Sur plusieurs préludes et fugues du Clavier bien tempéré, il a bâti une chorégraphie variée, très en rapport avec la structure musicale de chaque morceau mais sans en être une traduction au premier degré.
Il a su s’en inspirer dans les rythmes, les géométries, la gestuelle, la limpidité des images, en gardant l’indispensable distance nécessaire à son imagination et à sa créativité. La technique des danseurs était en outre bien mise en valeur, sans jamais non plus tourner à la simple exhibition. Beaucoup de goût, de savoir et d’intelligence dans cette création. » ALTAMUSICA